Technique industrielle fonctionnant avec le principe de l’ajout de matière, la fabrication additive céramique, également appelée FA, permet d’obtenir des pièces aux formes très complexes. Dans un rapport publié par le cabinet SmarTech Analysis au sujet de l’impression 3D céramique, on explique que ce secteur en pleine expansion pourrait représenter un marché de 4,8 milliards de dollars à l’horizon 2030.
Le développement d’une technique qui se perfectionne de jour en jour
Il existe plusieurs techniques de fabrication additive céramique : les technologies couche-à-couche, par exemple, sont compatibles avec l’usage de différents matériaux comme l’alumine ou encore la porcelaine. Les technologies par apport de matières, quant à elles, rendent possibles les usages de plusieurs matériaux de types différents. Mais les industriels souhaitent aller encore plus loin dans ces techniques, et ils continuent d’innover en mettant au point d’autres processus permettant de travailler l’approche 3D, ou encore d’intégrer des chaînes numériques à échelle industrielle.
Grâce à toutes ses innovations, l’impression 3D devrait vivre un essor important d’ici 2025, selon SmarTech. À cette échéance, on estime qu’elle sera enfin capable d’assumer des productions finales en industrie, ce qui va naturellement alimenter la demande. De plus, la céramique devrait elle aussi devenir plus populaire, grâce à ses propriétés mécaniques intéressantes (elle témoigne d’une véritable résistante mécanique, thermique, chimique et électrique).
Un secteur qui devrait rapidement absorber la crise du Covid-19
Ce rapport optimiste pourrait-il être remis en question suite à l’épidémie mondiale du Covid-19 ? Le cabinet SmarTech Analysis a bien pris en compte ce facteur sanitaire, économique et social majeur. Il admet naturellement que le marché ralentit significativement dans le contexte actuel.
Mais il considère qu’après ce fléchissement qui touche tous les secteurs, le marché de la fabrication additive céramique devrait repartir en flèche rapidement, et tripler en taille jusqu’en 2025. En effet, les entreprises du milieu devraient bénéficier des investissements effectués pour le développement des équipements et matériaux ces 10 dernières années.
En Chine et au Japon, on utilise déjà ces technologies pour une production plus rapide et plus intense qu’en Europe et aux États-Unis. Mais les pays occidentaux devraient rapidement suivre et « rattraper » ce retard, selon SmarTech !
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