Usinage : qu’est-ce que la technique d’alésage ?

Usinage : qu’est-ce que la technique d’alésage ?

22 juin 2017
|
0 Commentaires
|

Par définition, l’alésage désigne toutes les actions menées pour retoucher un trou après le perçage. Cette méthode s’applique aussi bien sur des éléments de petits diamètres que sur des cylindres aux dimensions plus importantes. Véritable étape de finition, ce travail nécessite l’usage d’outils adaptés, que l’on choisit en fonction des résultats souhaités.

Les caractéristiques d’un alésage réussi

Dans le monde industriel, l’alésage doit permettre de répondre à des normes particulièrement exigeantes, à l’image des règles préalablement définies par l’AFNOR. Pour obtenir des résultats optimaux, on utilise parfois un grain : sa précision est de l’ordre du centième de millimètre, ce qui facilite les travaux sur les pièces de très petites dimensions. Pour les éléments plus volumineux, on mobilise l’aléseuse, idéale pour homogénéiser la surface interne d’un cylindre.

On détermine trois critères influant directement sur la qualité d’un travail d’alésage. Pour commencer, il s’agit d’être systématiquement en accord avec des consignes très strictes en matière de précision : le diamètre final doit être conforme au rôle de la pièce. Par ailleurs, la qualité de la surface est décisive, tout comme sa forme géométrique : le résultat optimal correspond aux consignes en termes de rugosité et témoigne d’une véritable régularité sur le plan de la forme.

usinage technique alésage

Les différents outils mobilisés

Le plus souvent, un alésoir est utilisé dans le cadre de ce procédé industriel. Il est conçu avec de l’acier rapide et du métal dur. Pour les travaux sur des petites pièces, on privilégie les monoblocs, tandis que plusieurs lames brasées ou fixées mécaniquement sont nécessaires pour des tâches de plus grande envergure. Dans la fonte, les alésoirs de taille droite sont majoritaires. Afin d’obtenir une coupe plus droite — notamment en cas de rainures, on choisit plutôt une taille hélicoïdale. Pour ce qui relève de la tolérance de fabrication, la règle est simple : on conçoit le matériau avec des exigences supérieures à celles de l’alésage, ce qui optimise le travail d’usinage ensuite.

Grâce à des procédés pointus et par l’intermédiaire d’outils élaborés avec une grande précision, l’alésage apparaît comme une finition nécessitant un maximum de soin, pour répondre à toutes les normes des industries.