Majoritairement rejeté pour sa nocivité notoire, le plomb est présent dans les peintures intérieures et dans les canalisations d’eau potable des bâtiments construits avant 1949. Prisé pour ses propriétés exceptionnelles, il reste, malgré tout, au cœur de notre quotidien…
Les caractéristiques techniques du plomb
Si le plomb a longtemps été plébiscité, cela s’explique par ses propriétés très attractives – quel que soit le domaine d’activité :
- Haute densité : une qualité appréciée aussi bien dans l’industrie (lestage) que dans l’équipement sportif (fabrication de quilles des voiliers de compétition)
- Faible température de fusion : une caractéristique qui explique sa présence dans les tableaux électriques, même si les fusibles sont peu à peu remplacés par l’étain, l’indium ou le bismuth.
- Propriétés électrochimiques : des atouts qui peuvent justifier sa présence dans les grilles de batteries plomb-acide.
La dangerosité de ce matériau
Extrêmement toxique, l’oxyde de plomb – généré au moment de la fusion du matériau – est très volatile et ne doit pas être inhalé pour éviter les risques de « saturnisme » directement liés à cette exposition. Quand il se présente sous une forme métallique, il suffit de se laver les mains pour écarter une éventuelle ingestion (transmise de la main à la bouche au moment d’un repas ou d’une cigarette).
Le contrôle des fonderies de plomb
La transformation du plomb par les fonderies peut s’appuyer sur différentes technologies (moulage en sable, coquille ou basse pression…) pour répondre à des besoins multiples (aspect, poids, épaisseur, dimension…).
Dans tous les cas, cette activité est extrêmement contrôlée, pour assurer la protection, aussi bien des fondeurs de plomb que de l’environnement. Chaque établissement doit pouvoir présenter une autorisation IPCE (Installations Classées pour la Protection de l’Environnement) délivrée par la DREAL (Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement). Un sésame qui vient conclure la mise en place de plusieurs mesures réglementaires (contrôle de la qualité de l’air autour de la fonderie, des rejets au poste de travail, le suivi de la plombémie des salariés, etc.)
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