La fabrication additive ou impression 3D consiste à créer des pièces, en appliquant des couches successives de matière, afin de former un ensemble solide préalablement défini. Aujourd’hui, elle peut s’appuyer sur différentes technologies (FDM, SLA, SLS), mais compte de plus en plus d’adeptes, tous secteurs confondus, compte tenu de ses nombreuses qualités.
L’impression 3D, +34 points en 4 ans
Réalisée auprès de 1300 industriels internationaux, l’enquête 2019 de Sculpteo sur l’état du marché de l’impression 3D témoigne d’une excellente progression de cette technique ! Aujourd’hui, 51 % des sondés l’utilisent alors qu’ils n’étaient que 17 % en 2015.
Un chiffre porté par des technologies et des matériaux, qui offre des résultats comparables aux autres procédés. Sans compter son intérêt pour une production de pièces aux formes complexes.
Avec une croissance prévue de 10 % entre 2019 et 2020 (rapport du cabinet Deloitte) et un investissement des entreprises plus poussé dans ce domaine, l’impression 3D a de beaux jours devant elle !
Un champ d’application sans limites ?
Aux prémices de la fabrication additive dans les années 70 à sa démocratisation, dans les années 2000, l’impression 3D ne cesse de repousser ses limites. Après le développement de nouvelles technologies, arrive le développement de nouveaux matériaux (cire, plâtre, céramique, métaux, verre, plastique), sans oublier les progrès au niveau de la précision et du temps de production.
Aujourd’hui, cette technique s’invite dans de nombreux secteurs d’activité comme
- La médecine : prothèses, implants, recherche, gabarits de coupe en chirurgie…
- L’aérospatial/l’aéronautique : prototypage et réalisation de formes toujours plus complexes et précises
- La joaillerie : bijoux personnalisés dans beaucoup de matériaux
À tel point qu’il est difficile aujourd’hui de définir quelles seront les limites de l’impression 3D…
Si vous êtes intéressés par ce procédé, il est recommandé de faire appel à un professionnel de la sous-traitance industrielle.