Le brochage, une opération d’usinage précise

Le brochage, une opération d’usinage précise

11 octobre 2018
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Si le brochage a été inventé dans les années 1860, il s’est démocratisé plus récemment. Il est aujourd’hui compatible avec la création d’un grand nombre de pièces, en respectant un cahier des charges très exigeant. Pour résumer, pendant une étape de brochage, on retire de la matière, afin d’obtenir la forme souhaitée. Grâce à la variété des dispositifs existants, il devient possible de générer toutes sortes de formes, des plus banales aux plus spécifiques.

Zoom sur le procédé du brochage

Pour effectuer un brochage, on commence par choisir la bonne broche. C’est toujours une pièce conçue en acier traité, avec un certain nombre de dents et une certaine forme, selon la nature du résultat final souhaité. Plus la quantité de matière à enlever est importante, plus la broche sera longue (sachant qu’une dent peut ôter 0,03 à 0,10 mm).

brochage usinage

Initialement, la broche fait un travail d’ébauche, permettant de dégager les copeaux les plus volumineux. Elle procède ensuite à la demi-finition, pour tailler des éléments plus minces. Enfin, pendant les finitions, on ne retire presque plus de matière, mais on calibre la pièce pour que sa forme et ses dimensions correspondent totalement aux exigences.

Sur le marché, il existe deux types de brocheuses : les premières exercent par poussée et les secondes par traction.

Quels sont les avantages du brochage ?

En grosse et moyenne industries, on remplace volontiers le fraisage et le mortaisage par le brochage. Bien que la machine représente un investissement, sa capacité à œuvrer sur de grands volumes permet de rapidement l’amortir, sans jamais renoncer à la qualité du rendu.

Avant tout, le brochage se caractérise par sa grande précision, afin de répondre aux besoins des secteurs les plus exigeants comme l’automobile. Mieux encore, cette méthode permet de produire beaucoup en peu de temps, tout en optimisant les coûts de fabrication.