Comment pratique-t-on l’extrusion d’aluminium ?

Comment pratique-t-on l’extrusion d’aluminium ?

22 juillet 2019
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À chaud ou à froid, on peut procéder à l’extrusion en presse d’un métal : c’est un processus de mise en forme par déformation plastique relativement répandu. Comment fait-on pour y parvenir ? Quelles sont les exigences pour un procédé aboutissant sur un résultat qualitatif ?

Extrusion d’aluminium : le déroulé du processus 

Pour réaliser une extrusion d’aluminium, on presse de l’aluminium brut, avec une estampe, dans une matrice. Selon la manière dont la matrice est estampée, on obtient une forme différente au niveau du rendu final : cela permet aussi bien de concevoir des tuyaux que des fils et, d’une manière générale, des profilés creux ou pleins.

Il faut savoir que l’extrusion n’est pas uniquement réservée à l’aluminium. Cependant, on utilise volontiers ce métal parce que, grâce aux profilés très résistants qu’il génère, il peut répondre à des exigences strictes. De plus, l’extrusion peut être suivie de l’ajout d’autres fonctions sur la pièce, comme des canaux de vissage, des charnières, des diffuseurs de chaleur ou encore des rainures, entre autres.

Le plus souvent, l’extrusion se déroule à chaud, sous 450 à 500°C, par écoulement de métal : celui-ci provient d’une billette pressée à travers un orifice dont la forme a été choisie en fonction du profil souhaité.

extrusion d'aluminium

Les règles incontournables pour réussir une extrusion d’aluminium

Maîtriser la température des billettes

Pour un emboutissage optimal, on doit commencer à travailler avec une billette préchauffée à 400°C minimum. Cela permet au processus de se dérouler sans accroc, mais aussi de gagner en productivité.

Assurer le maintien de la forme du profilé

Une fois sorti de sa phase de profilage, l’aluminium frôle les 500° – ces températures élevées permettent aussi de travailler plus rapidement, notamment sur les grandes séries. Toutefois, si la chaleur se fait trop importante, le profilé peut commencer à se liquéfier et perdre sa forme initiale. À l’inverse, le froid peut endommager la matrice. C’est la raison pour laquelle un contrôle scrupuleux reste nécessaire.

La vitesse de refroidissement, elle aussi, doit être maîtrisée pour un rendu final optimal.