Zoom sur le frittage laser métal (SLM) en industrie

Zoom sur le frittage laser métal (SLM) en industrie

25 novembre 2019
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Selective Laser Melting (SLM) ou le « Frittage laser de métal » est une technique de fabrication addictive qui consiste à déposer une poudre métallique aux endroits définis, puis à la faire fondre, via un laser, pour permettre l’impression en 3D de pièces métalliques. Avantages et applications.

Les avantages du procédé 3D SLM

La machine réalise le dépôt de poudre métallique (titane, cobalt-chrome, cuivre, aluminium, inconel, ou acier). Il se fait aux endroits définis par le fichier 3D, le laser assure la fusion totale des grains, puis le cycle se répète, couche par couche, jusqu’à la réalisation complète de la pièce métallique prévue par la CAO (Conception Assistée par Ordinateur).

frittage laser metal

Utile pour le prototypage ou la production rapide des pièces métalliques, le procédé SLM permet de fabriquer des pièces à géométries complexes (avec notamment des parois fines pour en faire des designs plus légers), tout en leur conférant une grande résistance aux pressions gazeuses, comme aux températures élevées. Enfin, cette technologie d’impression est particulièrement préconisée pour les petites séries.

Les applications de cette technologie d’impression

Dans le secteur de joaillerie, le procédé de SLM est utilisé, même si, dans ces cas-là, la poudre métallique est remplacée par des métaux précieux comme l’or, le platine ou l’argent. 

Mais cette technologie d’impression 3D est surtout utilisée dans les secteurs de l’aérospatial et de l’aéronautique : elle assure des délais de production plus courts, des pièces sur-mesure plus résistantes et plus complexes. Les pièces SLM interviennent dans les dispositifs de fixation, les pièces de moteur, les circuits de refroidissement, l’outillage… Pour ses applications médicales, cela permet de personnaliser un modèle de prothèse à l’anatomie du patient.

Les principaux acteurs européens du procédé SLM sont les allemands EOS, Trumpf et SLM Solutions, l’italien Sisma, le français AddUp et l’anglais Renishaw. L’américain 3D Systems (suite au rachat de l’entreprise française Phenix System) vient compléter le tableau, à l’échelle mondiale.

Si votre entreprise à des besoins en fabrication additive, n’hésitez pas à vous adresser à un professionnel de la sous-traitance qui saura vous guider.