Usinage : quelle différence entre une machine à 3 et à 5 axes ?

Usinage : quelle différence entre une machine à 3 et à 5 axes ?

13 décembre 2018
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En usinage, les machines à 3 axes sont extrêmement connues et répandues : on les utilise pour servir de nombreux objectifs, aussi bien pour fabriquer des pièces mécaniques que dans des domaines plus exigeants comme l’architecture et le design. Toutefois, puisque les besoins évoluent en permanence, l’industrie développe des méthodes encore plus sophistiquées, notamment avec les machines à 5 axes. Zoom sur les différences entre ces deux alternatives.

L’usinage à 3 axes : un incontournable pour tous types de pièces peu profondes

L’usinage à 3 axes fait partie des méthodes les plus courantes dans le domaine de l’usinage. Très fréquemment usitée et extrêmement bien maîtrisée, elle permet de travailler une pièce en retirant de la matière sur trois axes différents (X, Y et Z). Sur une pièce peu profonde, l’usage d’outils longs facilite la progression et génère de bons résultats. Toutefois, dès lors que l’on travaille sur des surfaces plus profondes et des cavités exigües, il devient nécessaire de mettre en œuvre des procédés plus sophistiqués, et on recourt volontiers à un usinage à 5 axes.

L’usinage à 5 axes : une amélioration nécessaire aujourd’hui

Face à l’essor de la fabrication assistée par ordinateur (FAO) et devant des exigences toujours plus pointues en usinage, les machines fonctionnant avec 3 axes ne suffisent plus (bien qu’elles restent très utiles dans de nombreuses tâches !).

La machine à 5 axes, comme son nom l’indique, travaille avec les 3 axes principaux (X, Y et Z), mais aussi avec deux autres (A et B). Grâce à cette approche plus complète, on a la possibilité d’aller dans toutes les directions et, donc, de traiter une seule pièce dans son intégralité en une fois.

Même sur les matériaux durs et profonds, ces machines à 5 axes garantissent un résultat extrêmement précis, en un temps de travail généralement plus court

Désormais, il n’est plus question de mobiliser seulement l’une ou l’autre de ces deux méthodes. L’enjeu, pour les professionnels de la sous-traitance industrielle, est d’adopter le procédé le plus adapté dans chaque cas de figure, en fonction du cahier des charges et des types de matériaux utilisés.