Sous-traitance : les principes du moulage en sable

Sous-traitance : les principes du moulage en sable

11 mars 2020
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Sollicité en industrie pour élaborer toutes sortes de pièces métalliques, le moulage en sable permet de travailler l’acier ou la fonte. Différents paramètres doivent être bien maîtrisés pour assurer la réussite du processus : voici les principaux éléments à connaître quand on souhaite aborder cette technique.

Le processus du moulage en sable : explications

Dans le cadre d’un moulage en sable, on coule le matériau dans un moule fait à base de sable. Ce dernier, fabriqué de manière à donner la forme souhaitée à la pièce, disparaît totalement à l’issue du moulage.

Si l’on utilise le plus souvent le sable silico-argileux, apprécié pour son côté pratique et économique, cette technique reste incompatible avec la réalisation de pièces grandes et / ou massives. Le choix du moulage à prise chimique à froid, en revanche, offre davantage de flexibilité : on peut fabriquer des pièces de plusieurs centaines de tonnes, mais aussi modifier le temps de prise du sable pour moduler sa durée de vie (de quelques heures à quelques minutes, selon les cas).

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Le modèle utilisé en moulage à sable : une pièce clé pour réussir son projet

Afin d’obtenir un modèle permettant de confectionner la pièce souhaitée, il faut savoir qu’entre le moment où la matière passe de l’état liquide à l’état solide, elle perd du volume. Cette réalité implique d’anticiper la modification des dimensions, pour s’assurer que le modèle permettra d’avoir une pièce suffisamment grande.

De plus, les formes du modèle doivent être pensées de manière à ce que l’extraction du sable ne dégrade pas le moule. Pour cela, l’inclinaison des parois doit être mesurée précisément. D’autres paramètres comme les « congés » (arrondis qui facilitent le démoulage) sont systématiquement pris en compte avant de procéder au moulage à sable.

Le sable : plusieurs impératifs à respecter

Pour former une pâte malléable avec le sable de fonderie, celui-ci doit avoir une surface très fine, reproduire la pièce modèle de manière extrêmement fidèle, résister aux températures et à l’érosion et être idéalement récupérable pour économiser les matériaux. Pour plus de régularité, certains mobilisent plutôt le moulage mécanique, car le serrage à la main reste une opération chronophage.

Si vous avez besoin d’un accompagnement sur ce procédé, n’hésitez pas à contacter un professionnel de la sous-traitance qui saura vous guider.