Sous-traitance industrielle : focus sur le procédé de moulage en coquille

Sous-traitance industrielle : focus sur le procédé de moulage en coquille

29 mai 2020
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Bien qu’il soit relativement ancien, le procédé de moulage en coquille reste assez peu usité dans l’industrie française. Malgré tout, il demeure une méthode avantageuse pour différentes raisons, permettant notamment d’avoir des pièces avec de bonnes caractéristiques (étanchéité, stabilité, etc.).

Le moulage en coquille, en quoi cela consiste ? 

Afin d’obtenir la forme souhaitée par l’intermédiaire d’un moulage en coquille, on utilise un moule dont on travaille la surface interne. On peut également réaliser des formes à l’intérieur de la pièce, en employant des noyaux en sable ou des broches métalliques.

Ce moulage nécessite de faire couler la fonte qui va se solidifier dans son contenant. La pièce peut être extraite par la suite, avec des opérations d’usinage réduites par rapport à celles requises suite à d’autres procédés

Afin d’allonger la durée de vie du moule et de répondre à des objectifs de rentabilité, on incite les opérateurs à refroidir la coquille avec de l’air, de l’air comprimé ou parfois des ailettes de refroidissement à l’arrière du moule.

le moulage en coquille

Les avantages du moulage de fonte en coquille

Particulièrement efficace pour des projets en moyenne et grande série de pièces simples, le moulage en coquille devient rentable dès lors que l’on doit réaliser quelques centaines de pièces. Il permet d’obtenir un résultat constant et précis, sans risque d’écarts dans les dimensions des différentes pièces.

Par rapport au moulage en sable, ce procédé donne lieu à de meilleures performances mécaniques, parce que le métal refroidit plus rapidement. Enfin, cette alternative respecte mieux l’environnement que celles utilisant du sable, car il n’y a plus besoin de prévoir de filière de traitement et de recyclage de cette ressource.

Quelles applications industrielles pour le moulage en coquille ?

On peut confectionner toutes sortes de pièces, généralement sans noyaux internes, par moulage en coquille, entre 500 grammes et 50 kg. Dans l’automobile par exemple, on élabore des freins et des pièces réservées aux compresseurs d’air. On peut aussi adopter cette méthode pour les cylindres de roues de freinage, les plaques à clapets ou encore les poulies. 

Si le moulage en coquille ne répond pas à toutes les problématiques, il mérite d’être considéré pour ses avantages techniques et environnementaux.

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