Qu’est-ce que l’injection plastique assistée par gaz ?

Qu’est-ce que l’injection plastique assistée par gaz ?

30 novembre 2016
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Mentionnée pour la première fois en 1972 suite à la publication d’une demande de brevet, l’Injection Assistée par Gaz s’est démocratisée à la fin des années 80, apparaissant comme un procédé fiable. Présentation et champs d’application.

L’Injection Assistée par Gaz

Si le principal intérêt de recourir à l’injection assistée par gaz était d’économiser de la matière, ses avantages se sont multipliés avec la mise en œuvre de cette technique de transformation, pour permettre aujourd’hui, la diminution du temps de cycle, du poids de la pièce, de la force de fermeture, mais aussi des retassures visibles à la surface, tout en augmentant la rigidité et en améliorant l’aspect.

Aujourd’hui, ce procédé et ses variantes séduisent des secteurs d’activités variés comme le jouet, l’électroménager, l’ameublement, l’automobile ou encore le bricolage.

Pour autant, l’IAG présente quelques inconvénients notables dont le principal reste l’impérative maîtrise de chaque paramètre, sans quoi la production risque d’être aléatoire ou de mauvaise qualité.

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Les 3 principaux procédés d’IAG et ses variantes

L’objectif de l’IAG est de retirer les surépaisseurs d’une pièce plastique. Schématiquement, il est possible de citer 3 procédés d’injection plastique assistée par gaz généraux :

  • Le remplissage partiel, le plus économique : la cavité est remplie – entre 50 et 90 % — de plastique que le gaz repousse au cœur de la veine.
  • Le remplissage avec masselotte, le plus simple : la cavité est entièrement remplie, la matière est compactée, puis, par le biais de l’injection du gaz, elle est « conduite » vers la masselotte.
  • Le remplissage avec refoulement de la matière dans le fourreau : la technique est similaire à la précédente, sauf qu’au lieu de diriger la matière vers une masselotte, elle est repoussée dans le fourreau.

 

Il existe de nombreuses variantes à ces procédés comme le remplissage avec utilisation de noyau mobile, l’injection externe de gaz ou encore l’injection de gaz hyper-refroidi.

À l’heure actuelle, de nouveaux procédés sont étudiés afin d’abroger les dernières limites que rencontre encore l’IAG, et cela, malgré ses récentes évolutions. En effet, de nouvelles perspectives semblent apparaître avec l’injection assistée par eau ou encore l’injection microcellulaire.