L'impression 3D va-t-elle favoriser le secteur de la sous-traitance ?

L’impression 3D va-t-elle favoriser le secteur de la sous-traitance ?

29 février 2016
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L’impression 3D se dessine, de plus en plus précisément, comme l’avenir de la production industrielle : toutes les filières s’en saisissent, profitant de ses avantages compétitifs (optimisation des coûts, des stocks, rapidité de production, etc.) Mais, le secteur de la sous-traitance saura-t-il se rendre incontournable dans la fabrication additive ?

Un point sur le secteur de la fabrication additive et l’impression tridimensionnelle

En plus de 30 ans, la fabrication additive a développé 7 procédés d’impression (photopolymérisation, extrusion, projection de liant, etc.) et 250 matériaux (métaux, minéraux, plastiques, organiques).

De fait, les terrains d’application de l’impression 3D sont très nombreux et séduisent déjà de nombreux secteurs, dont 4 sont déjà à maturité : le médical via, par exemple, la production de prothèses auditives ; l’aéronautique (pièces d’avion) ; l’outillage (production à petite échelle) et l’automobile (prototypes, concept-cars et pièces spécifiques)

Et lorsque l’impression 3D parviendra à concilier rapidité, volume et prix, les fabuleuses perspectives offertes ouvriront le champ à d’autres industries…

 

Impression 3D et sous traitance

 

L’impression 3D, un virage à bien négocier pour la sous-traitance

La révolution de l’impression 3D est en marche mais le secteur de la sous-traitance ne doit pas se contenter d’accrocher les wagons pour en profiter : il doit développer un nouveau modèle économique pérenne.

En effet, si la demande ne cesse d’augmenter, les acteurs sont déjà très nombreux. Or, la fabrication additive nécessite des accréditations, des certifications et une gestion extrêmement rigoureuse des approvisionnements, pour survivre au coût très élevé des machines. D’autant plus, que ces dernières sont rapidement obsolètes : il faut donc pouvoir investir dans les derniers modèles et les amortir, ensuite, via des projets R&D lorsqu’elles sont dépassées.

 

Autrement dit, le secteur de la sous-traitance va devoir s’organise pour s’inscrire durablement dans le monde de l’impression 3D. Dans un avenir proche, il devra également éviter l’internalisation de ces procédés, en se distinguant notablement, pour continuer à offrir une réelle valeur ajoutée à ses clients.