Les biocarburants 3e génération, le futur de la sidérurgie ?

Les biocarburants 3e génération, le futur de la sidérurgie ?

23 novembre 2020
|
0 Commentaires
|

En France, 29 %* des émissions de gaz à effet de serre et des consommations énergétiques proviennent des transports. Afin de réduire notre empreinte carbone, la recherche sur les biocarburants ne s’arrête jamais. Après une première et une deuxième génération affichant certaines limites, une troisième génération est à l’étude… Pourra-t-elle changer la donne ? 

Les atouts et les limites des biocarburants 1re et 2e génération

La 1re génération de biocarburants est déjà présente dans nos stations-service : elle est issue de matières végétales (betterave à sucre, céréales, colza, etc.). Coûteux à produire, ces carburants sont accusés par l’ONU de contribuer à la hausse des prix dans l’alimentation sur le marché mondial.

La 2e génération de biocarburants permet d’utiliser de nouvelles matières à priori plus accessibles comme le bois, la paille, les résidus agricoles et forestiers. À titre d’exemple, en France, on produit du bioéthanol avec de la paille de riz ou de blé. Ici, on n’entre pas en concurrence avec l’agriculture vivrière, puisqu’on n’utilise pas de produits alimentaires.

Si la 2e alternative semble plus intéressante que la 1re, elle implique malgré tout certaines limites, en exploitant des terres agricoles et forestières et en offrant une productivité relativement limitée.

Les biocarburants 3e génération, le futur de la sidérurgie

Les biocarburants 3e génération, la solution ?

Dans le cadre de la production des biocarburants 3e génération, on va utiliser la biomasse marine ; les micro-algues pourraient être mobilisées pour synthétiser des huiles et autres sucres afin de fabriquer du carburant. La biomasse est notamment utilisée dans la production de l’acier zéro carbone.

Ici, la biomasse marine ne mobilise pas de terres et, mieux encore, elle offre un potentiel élevé en termes de productivité. Par ailleurs, pour faire grandir ces microorganismes, on a uniquement besoin de lumière, de CO2 et éventuellement de quelques additifs très abordables. À l’heure actuelle, on ne dispose pas encore d’assez de connaissances pour savoir quelles micro-algues choisir afin de prétendre aux meilleurs résultats. C’est la raison pour laquelle le CEA (Commissariat à l’Énergie Atomique) contribue à l’expédition Tara Océans, dans le but d’effectuer un inventaire complet du plancton.

Si vous souhaitez des informations complémentaires concernant les biocarburants, n’hésitez pas à contacter un professionnel de la sous-traitance industrielle.

* Source : Commissariat général au développement durable. Chiffres clés du climat France, Europe et Monde, édition 2019.