Le recyclage des poudres métalliques en fabrication additive

Le recyclage des poudres métalliques en fabrication additive

15 janvier 2020
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En fabrication additive, quelle que soit la technique employée, la gestion des poudres métalliques rejetées lors du processus est une question essentielle. Comme elles ne peuvent pas être tout simplement réutilisées, il s’agit de parvenir à les requalifier pour assurer leur recyclage, sans que cette gestion engendre des coûts trop importants, une contamination des poudres ou une perte de qualité dans les produits fabriqués. Explications.

Pourquoi ne pas réutiliser les poudres métalliques rejetées ?

La qualité des produits imprimés en 3D dépend de la pureté et de l’homogénéité des poudres métalliques utilisées au cours du processus de fabrication. Or, avec le développement de ce procédé, la gestion des poudres devient un véritable enjeu pour les industriels – que ce soit au niveau du gaspillage de la matière, du conditionnement et de la traçabilité des poudres.

Mais s’il est aisé de les récupérer après le processus, elles ne peuvent être réutilisées immédiatement, car elles sont physiquement modifiées et peuvent altérer la qualité du prochain produit imprimé.

recyclage des poudres fabrication additive

Comment requalifier les poudres déjà utilisées ?

Plébiscitée pour sa capacité à n’utiliser que la quantité de matière nécessaire, la fabrication additive utilisant des procédés de fusion laser sur lit de poudres ne doit pas perdre cet avantage par une mauvaise gestion de ses déchets.

Altérées par le matériau utilisé et le processus, les poudres métalliques doivent donc impérativement être requalifiées. L’idée étant d’éliminer les particules contaminées par le biais d’une unité de tamisage. En fonction des besoins, il est également possible de faire intervenir un gaz inerte afin, de préserver certains matériaux de l’oxydation et de l’humidité (aluminium, titane…).

À ce jour, il existe différents systèmes de tamisage disponibles sur le marché : à l’image du système ultrasonique « Vibroscreen », dont les vibrations permettent un tamisage jusqu’à 25 microns : ou encore de l’unité polyvalente, dont la particularité est de s’adapter aux besoins, quels que soient la taille de l’entreprise et son secteur d’activité.

Si le procédé d’impression 3D vous intéresse, il est recommandé de le faire sous-traiter par un professionnel, qui sera capable de maîtriser l’ensemble du processus.