L’assemblage mécanique des pièces en plastique : méthode et atouts

L’assemblage mécanique des pièces en plastique : méthode et atouts

25 mars 2019
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Face à des procédés efficaces et attractifs comme la soudure à haute-fréquence, on continue de mobiliser des méthodes d’assemblage mécaniques pour les plastiques en industrie. Dans certains cas, elles permettent de répondre à toutes les exigences d’un cahier des charges sans trop engager de frais et sans subir de contraintes matérielles importantes.

Les avantages des méthodes d’assemblage mécanique

On peut assembler du plastique selon différents procédés : clouage, agrafage, couture, boulonnage, clavetage, encastrement, interpénétration ou encore rivetage. Le choix d’une méthode peut dépendre de la matière car, lorsque l’on a recours à un plastique non renforcé, on peut le déchirer ou l’arracher en clouant ou en cousant.

Toutefois, même face à ces risques, les méthodes restent parfois mobilisées en parallèle de mesures de protection adaptées (pose de lattes de couverture, entre autres).

assemblage mécanique des pièces en plastique

Face aux alternatives d’assemblage technologiques, les solutions mécaniques séduisent pour leurs coûts souvent modérés. Le matériel utilisé nécessite peu de maintenance, et son usage demeure abordable (contrairement à certains appareils sophistiqués pour lesquels il faut des opérateurs formés, par exemple).

Comment choisir le bon procédé d’assemblage mécanique ?

Plusieurs éléments permettent à l’industriel de se positionner sur la meilleure méthode d’assemblage mécanique. Par exemple, il regarde avant tout la nature de la matière, mais aussi sa forme et ses dimensions. La quantité de pièces à souder pourra par ailleurs influer sur le choix des procédés, parce que l’on mettra plus volontiers en place des appareils plus coûteux s’il faut reproduire le même travail à grande échelle.

Il faut également savoir que le lieu de travail a un impact sur les méthodes usitées, car certains engins ne peuvent être manipulés que dans leur atelier. Quand on doit travailler directement sur le terrain, on sollicite logiquement des solutions transportables et souvent mécaniques.

Enfin, les exigences propres au rendu final pèsent lourd dans le choix des procédés. Il faut absolument que le procédé, quel qu’il soit, réponde à toutes exigences finales. Par exemple, si l’on doit pouvoir défaire l’assemblage, le recours aux méthodes mécaniques sera à nouveau privilégié (car les soudures sont définitives).

Si vous votre entreprise à des besoins en sous-traitance pour l’assemblage mécanique de matières plastiques, n’hésitez pas à vous adresser à un professionnel de la sous-traitance qui saura vous guider.