Impression 3D : la fabrication additive et matériaux - fabrication additive métallique

Impression 3D : la fabrication additive et matériaux – fabrication additive métallique

27 février 2018
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La fabrication additive métallique

La fabrication additive, plus communément appelée impression 3D, est une méthode de fabrication par ajout de matière. Ce principe s’oppose aux méthodes de fabrications conventionnelles qui procèdent par enlèvement de matière.

Dans cette seconde partie de la série consacrée aux matériaux de l’impression 3D, nous parlerons d’une technologie prometteuse et à laquelle les industrielles s’intéressent de plus en plus : la fabrication additive métallique.

Pour fabriquer une pièce en métal, plusieurs méthodes ont été développées comme le montre le diagramme ci-dessous :

fabrication additive métallique

A ses débuts, le terme SLS était employé indifféremment pour le frittage laser des matériaux non métalliques comme pour les matériaux métalliques enrobés d’un liant à bas point de fusion.

Alors pour éviter toute confusion voici les termes couramment utilisés :

SLS s’applique au procédé de frittage laser sur lit de poudre de matériaux non métalliques ;

DMLS et SLM s’appliquent au procédé de fusion laser sur lit de poudre de matériaux métalliques ;

DMD s’appliquent aux procédés par fusion laser de poudre projetée de matériaux métalliques ;

EBM s’applique au procédé de fusion par faisceau d’électrons sur lit de poudre de matériaux métalliques.

fabrication additive métallique - liste des matériaux

(1) Attention, le domaine des matériaux évolue très rapidement. La liste présentée ici peut rapidement devenir caduque.

 

fabrication additive métallique - exemples

 

Il est possible d’améliorer l’état de surface d’une pièce réalisée en DMLS, SLM, EBM ou DMD. Pour cela, on peut :

– Appliquer un apprêt ;

– Prévoir une surépaisseur de matière (généralement 0.4mm) qu’on viendra usiner dans un second temps ;

– Utiliser des méthodes comme le sablage, le grenaillage, le microbillage ou la tribo-finition.

Attention, si vous souhaitez post-traiter une pièce imprimée 3D, il faut dès le moment de la conception prendre en compte les contraintes d’usinage. Surtout si la pièce a été optimisée d’un point de vue topologique. La non prise en compte des actions mécaniques au moment de la phase d’usinage (efforts de coupe, maintien en position de la pièce etc.), peut entrainer une dégradation de la pièce en question.